Atelier 1 : Agriculture, viticulture, alimentation, foret :
Quels enjeux sur notre territoire? Quels leviers d’action d’un PNR?
Quels enjeux sur notre territoire? Quels leviers d’action d’un PNR?
(Projet en cours)
La cinquantaine de participants à l’atelier agriculture, viticulture, alimentation, forêt ont travaillé en vue de structurer le constat de situation, ses enjeux, et ont cherché à identifier quelques propositions pertinentes pour leur secteur qui pourraient bénéficier d’effets de levier par un PNR. L’atelier a bénéficié de l’expertise de Bernard Devic, vice-président agriculture à la Fédération Nationale des PNR, de Bertrand Folléa, paysagiste, urbaniste, de Nathalie Charles du PNR du Lubéron, et de l’animation de Valérie Pommet, Terres de Liens. B. Devic a souligné en entrée que « sans les agriculteurs, les PNR n’existeraient pas ».
Pérenniser l’activité agricole et accueillir de nouveaux entrants
Pour les participants, le sujet du foncier agricole leur a paru déterminant. Il faut pouvoir à la fois protéger le foncier agricole des pressions existantes (infrastructures, urbanisation, zones d’activité), par exemple en disposant d’ avis consultatif sur les documents d’urbanisme, et en sécuriser l’accès par des animations foncières. Ils sont conscients qu’il existe une spéculation qui détermine les mouvements fonciers.
Le sujet de l’eau est un facteur qui devient crucial, comme le montre le déficit pluviométrique que la région connait en 2017. Il faut anticiper le changement climatique qui impacte les ressources en eau pour l’agriculture et qui doit conduire à adapter les pratiques agricoles, les usages des ressources et des facteurs, les productions et pour lesquelles il y a nécessité de recherche-action et d’animation de projet.
Notre région connaît un couvert forestier et de garrigues important : il y a lieu de reconnaître la garrigue comme un patrimoine et une ressource économique. Là aussi il est nécessaire de pouvoir mener une recherche-action et de valorisation de produit.
Les participants affirment que l’agriculture du territoire est un levier économique et pour lequel des actions de structuration et de dynamique de filière doivent être menées. Ils soulignent la notion porteuse de label « Valeur Parc ».
Face à la pression territoriale, déployer une identité rurale
Il a paru indispensable aux participants de créer une identité propre du territoire, une identité rurale face au développement des agglomérations, compte tenu qu’à l’échelle du territoire, il y avait peu de dynamique structurante. Des actions concrètes devaient être menées rapidement :
Les circuits-courts agricoles et alimentaires pouvaient s’appuyer sur le potentiel du marché urbain et périurbain,
Il fallait œuvrer pour consolider la mosaïque des cultures et particulièrement intégrer la prédominance de la vigne en tant que patrimoine agricole,
Les modèles agro-écologiques que l’on pouvait dynamiser pouvaient intégrer une forte plus-value paysagère, et l’économie et la protection des ressources.
Ces thématiques pouvaient bénéficier d’actions transversales, d’outils de leviers financiers, de concertations entre acteurs, d’animation de projet, d’actions pédagogique et scolaire.
Gouvernance et dialogue
Les participants soulignent l’insuffisance des liens entre le producteur et le consommateur, ce qu’il faut donc renforcer. Ils exigent aussi que les agriculteurs soient mieux représentés dans les différentes démarches de qualité et de promotion, et que l’on doive ainsi identifier des modalités appropriées par exemple via des commissions mixtes et des commissions agricoles.
Les participants soulignent l’insuffisance des liens entre le producteur et le consommateur, ce qu’il faut donc renforcer. Ils exigent aussi que les agriculteurs soient mieux représentés dans les différentes démarches de qualité et de promotion, et que l’on doive ainsi identifier des modalités appropriées par exemple via des commissions mixtes et des commissions agricoles.
Transversalité
L’atelier a souligné que la plupart des projets nécessitaient de pouvoir mettre en œuvre des transversalités entre secteurs ce qui nécessitait une ingénierie au service du territoire. C’est le cas par exemple d’un projet alimentaire territorial qui nécessite la participation des, producteurs, des transformateurs, des distributeurs, des consommateurs (du champ à l’assiette). Le label « Valeur Parc » est un outil qui peut servir à structurer cette transversalité, qui nécessite aussi de pouvoir disposer de méthodes de capitalisation et d’appui à l’innovation.
L’atelier a souligné que la plupart des projets nécessitaient de pouvoir mettre en œuvre des transversalités entre secteurs ce qui nécessitait une ingénierie au service du territoire. C’est le cas par exemple d’un projet alimentaire territorial qui nécessite la participation des, producteurs, des transformateurs, des distributeurs, des consommateurs (du champ à l’assiette). Le label « Valeur Parc » est un outil qui peut servir à structurer cette transversalité, qui nécessite aussi de pouvoir disposer de méthodes de capitalisation et d’appui à l’innovation.
Propositions
Affirmer l’identité agricole du territoire et dynamiser les filières en protégeant le foncier, en assurant le renouvellement des générations d’agriculteurs et l’installation de nouveaux actifs, en sécurisant un accès à l’eau et une gestion durable des ressources, et en structurant des filières pour alimenter le territoire et les pôles urbains limitrophes en produits agricoles de qualité. Pour cela :
1. Mettre en place une stratégie foncière sur l’ensemble du territoire
2. Maintenir une mosaïque des cultures, et affirmer l’identité rurale du territoire
3. Mettre en place un plan alimentaire territorial en réunissant les acteurs : des champs, des ceintures maraichères à l’assiette
Affirmer l’identité agricole du territoire et dynamiser les filières en protégeant le foncier, en assurant le renouvellement des générations d’agriculteurs et l’installation de nouveaux actifs, en sécurisant un accès à l’eau et une gestion durable des ressources, et en structurant des filières pour alimenter le territoire et les pôles urbains limitrophes en produits agricoles de qualité. Pour cela :
1. Mettre en place une stratégie foncière sur l’ensemble du territoire
2. Maintenir une mosaïque des cultures, et affirmer l’identité rurale du territoire
3. Mettre en place un plan alimentaire territorial en réunissant les acteurs : des champs, des ceintures maraichères à l’assiette